Après avoir étudié en classe l’Epopée de Gilgamesh, les 4 classes de sixième de Mme Machard ont assisté au spectacle de la compagnie théâtrale des Ateliers de l’Orage .

L’Epopée de Gilgamesh est la plus ancienne histoire de l’humanité connue à ce jour. Narré pendant des siècles, c’est il y a 3800 ans environ que ce récit a été figé pour la première fois sur des tablettes d’argile en écriture cunéiforme - écriture faite de signes en formes de coins ou de simples traits, réalisés à l’aide d’un bout de roseau taillé en biseau. A ce jour, douze tablettes ont été retrouvées, en grande partie à Ninive dans la bibliothèque du roi Assur Banipal (660-630), et le reste en Palestine et en Syrie.

L’Épopée de Glgamesh raconte l’histoire d’un roi sumérien dans la Mésopotamie antique, surhomme aux deux tiers divin, qui dirige son royaume dans la violence. Pour se venger de sa tyrannie, le peuple demande alors aux dieux de créer un autre lui-même, afin de le combattre. C’est ainsi qu’Enkidu se présente à Gilgamesh. De force égale, les deux hommes se lient finalement d’amitié et décident de s’unir afin d’accomplir ensemble des exploits. Mais Enkidu vient à mourir. Hanté par la mort de son ami, Gilgamesh déchire ses vêtements, coupe ses cheveux, abandonne son palais et s’élance de par le monde, en quête du secret de l’immortalité.

Le spectacle est tenu par un conteur-musicien qui a adapté l’oeuvre pour la rendre accessible au plus grand nombre, sous la forme d’un récit épique et d’un exposé didactique. Dans un langage simple et familier, il raconte les aventures du souverain d’Ourouk. Le conte est plus ou moins improvisé, car il est « réécrit » par l’artiste à chaque représentation. Par moments, le récit s’interrompt pour laisser place au texte littéraire, ou au chant des mots. Le conteur s’accompagne alors des quelques instruments traditionnels persans dont il s’est entouré : Setâr, Santour, Daf, Duduk… Parfois il en joue de manière classique, parfois de manière plus surprenante en introduisant des rythmiques contemporaines : reggae ou rap.

Un temps d’échanges avec les élèves a eu lieu à la fin du spectacle. Les élèves ont pris plaisir à comparer le récit de l’artiste avec ce qu’ils avaient vu en classe. Ils ont beaucoup apprécié la partie rapée qui les as plutôt surpris.